La Trame verte et bleue
La trame verte et bleue est un programme qui vise à préserver, restaurer ou créer des espaces vitaux et des voies de déplacements entre les milieux naturels pour permettre à la faune et la flore de réaliser tout ou partie de leur cycle de vie (reproduction, alimentation, repos…).
L’activité humaine a de nombreuses conséquences sur les milieux naturels, et notamment celle de de fragmenter ces milieux en petits îlots divisés par des routes, des habitations et autres constructions. Il arrive alors que les espaces naturels ne communiquent plus les uns avec les autres, un phénomène qui provoque une diminution de la biodiversité.
La Trame verte et bleue vise à restaurer ces corridors écologiques que ce soit par la terre (trame verte) ou par l’eau des milieux humides comme les mares, les marais et les rivières (trame bleue). Il vise aussi à préserver, restaurer et créer des espaces de vie, de passage et de reproduction pour la faune et la flore.
Plusieurs actions concrètes sont ainsi mise en œuvre sur le terrain : la création de coins natures, l’entretien des coteaux calcaires ou encore la mise en place de partenariat avec des acteurs privés pour entretenir leurs terrains déterminés comme des milieux naturels fragiles et précieux.
Les coins nature
L’opération « Coin nature » consiste à aménager des terrains communaux, souvent en centre bourg d’un village, pour l’accueil de la nature. Selon le cas, haies bocagères, vergers conservatoires de variétés anciennes de fruitiers, mares, entretien par écopâturage (quand c’est possible), murets en pierre... favorisent le développement de la faune et de la flore. Les coins nature sont le support d’animations pédagogiques (pour les scolaires et les habitants) autour de la biodiversité et de formation à la gestion différenciée.
Chaque année, de nouveaux coins nature sont créés en partenariat avec les communes, les intercommunalités ou encore avec des entreprises privés ou des établissements scolaires.
Les coteaux calcaires
Le Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale possède 80 % des coteaux calcaires du Nord et du Pas-de-Calais. Il a donc un rôle majeur dans la restauration de ce milieu patrimonial. De nombreux travaux sont menés chaque année pour préserver les espèces typiques de ce milieu rare et fragile comme les orchidées sauvages. Les habitants sont invités à y participer par le biais de chantiers participatifs.
Les partenariats avec des gestionnaires d’infrastructures
Les milieux naturels fragiles à préserver ne se trouvent pas tous en terrain public. Ils sont parfois propriété d’un gestionnaire d’infrastructure comme les Voies navigables de France, la SNCF ou RTE (le gestionnaire du réseau électrique). Des partenariats sont ainsi créés avec ces acteurs afin de permettre aux agents du Parc naturel régional d’accéder à ces milieux, d’en étudier la biodiversité et de les aménager afin de la favoriser.
